T'en as pas marre, toi ?
- shaastrain

- 13 oct.
- 1 min de lecture
Suis-je vraiment la seule à trouver indécent qu’on utilise les histoires de vie des personnes accompagnées pour faire du storytelling ?
Qu’on transforme le burn-out en un moment de poésie inspirante ?
Qu’on récupère la souffrance, les traversées, les remises en question pour en faire des supports de communication ou de vente ?
À l'Ecole de l’Accompagnement, nous refusons cette dérive. Nous nous défendons d’instrumentaliser les vécus, les émotions, les parcours de celles et ceux que nous accompagnons.
Les histoires de vie ne sont pas du contenu "commercial".
Elles ne sont pas là pour nourrir une image de marque, ni pour « faire joli » dans une newsletter.
Elles appartiennent à celles et ceux qui les portent — dans toute leur complexité, leur dignité, leur humanité.
Il est temps de remettre un peu d’éthique et de pudeur dans nos pratiques d’accompagnement.
Parce qu’accompagner, ce n’est pas instrumentaliser l’autre.

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