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✦ Accompagner, une éthique de reliance ✦

Aujourd’hui, beaucoup disent « accompagner » sans interroger ce que cela signifie vraiment.


L’accompagnement devient ainsi une nébuleuse de pratiques, recourant à des moyens parfois douteux, et promettant trop souvent la performance, la réussite, un travail à sa mesure, le bien-être comme une quête, comme une fin (ou une faim ?) en soi.


Ces récits attirent. Pourtant, comme le rappelle James Hillman : « Malgré un siècle de psychothérapie, le monde va de plus en plus mal ». Et Jean-Pierre Lebrun nous avertit avec justesse que : « La condition humaine n’est pas sans conditions ».


Avec James Hillman, Thomas Moore, François Cheng, Edgar Morin et tant d’autres, nous affirmons que l'accompagnement appelle l’écoute. Il appelle la reliance — à soi, aux autres, au monde dans ce qu’il a de plus vivant et de plus exigeant.


L'accompagnement est résonance, mémoire, profondeur d’expérience. Il se dit dans les images, les récits, les symboles, les mythes, la poésie, l’art, la vie.


Et surtout, l'accompagnement du et au travail se déploie autant dans la joie que dans la confrontation à l’existence : la mort, la finitude, la solitude, la liberté, l’épreuve, la perte de sens.


Accompagner, c’est ouvrir un espace où chacun peut se reconnecter à ses propres ressources, à ses propres rythmes, à sa manière singulière de se tenir dans la vie et dans le travail.


C’est "être à côté de".

C’est une posture éthique.

C’est une disponibilité, une présence, une écoute qui relie.

C’est une mise en mouvement, en traversant ce qui est — souffrant ou pas.


Notre voie s’articule autour de six piliers :

  • Le soin accordé à l'accompagnement

  • La transmission vivante

  • La présence éthique

  • La reliance

  • La résonance

  • La mise en mouvement avec ce qui est


🌿 À l’École de l’Accompagnement, nous faisons de la posture un art vivant.


Non pas une technique à maîtriser, mais une présence qui s’affine, un rapport au monde qui s’éprouve.


L’accompagnement que nous défendons ne promet ni la réussite, ni la performance. Il ouvre un chemin : celui d’une rencontre vivante avec soi, avec les autres, avec le travail comme lieu d’existence et d’expérience — jusque dans l’épreuve de notre condition humaine.



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