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🤔Ecouté pour vous - L’IA va-t-elle appauvrir notre intelligence ?





Merci à Vincent Flamand, philosophe, pour cette mise en perspective.


L’IA va-t-elle appauvrir notre intelligence ?


Y-a-t-il un risque que notre intelligence humaine s’artificialise… que l’IA transforme notre rapport au monde ?


Synthèse des idées de Vincent Flamand :


  • Vincent Flamand apporte un regard sur la façon dont l’intelligence artificielle (IA) se conçoit : « l’intelligence artificielle elle se comprend entièrement dans la logique problème-solution. » Pour lui, cette logique est très limitée : elle peut répondre à des problèmes, mais elle ne sait pas traiter tout ce qui relève de la vie : les relations d’amour, d’amitié, le sens, ce qui nous dépasse.


  • Il insiste sur la fragilité et la beauté de l’intelligence humaine : « Les humains ça bafouille… ils ont une intelligence fragile, une intelligence poétique… » Selon lui, l’IA enferme l’humain dans une approche utilitaire : « je vais vers le monde comme quelque chose à résoudre ». Or, on pourrait aussi aller vers le monde avec émerveillement, crainte, joie — et cela, pour Flamand, c’est aussi de l’intelligence.


  • Il formule une peur profonde : « à force de fréquenter, d’utiliser cette intelligence robotique… on finisse par perdre tout un rapport au monde.» Autrement dit, l’usage massif et continu de l’IA peut nous déconnecter de cette intelligence humaine plus fragile, plus sensible, et nous faire perdre une manière de vivre le monde qui ne se résume pas à la résolution de problèmes.


🌱 À l’École de l’accompagnement


À l’École de l’accompagnement, nous faisons en sorte que l’intelligence ne se réduise pas à résoudre.


Nous refusons cette logique du problème et de la solution,

celle qui découpe le réel,

qui mesure,

qui classe,

qui évalue.


Ici, l’intelligence est une rencontre —avec soi, avec l’autre, avec le monde.

Elle hésite, elle tâtonne, elle s’émerveille.

Elle sait se taire quand le silence en dit plus.


Nous croyons à l’intelligence fragile,

celle qui bafouille,

qui cherche des mots justes,

qui ne prétend pas savoir mais s’aventure.


Nous croyons à une intelligence poétique,

qui tremble devant ce qui la dépasse,

qui accueille la joie, la peur, la beauté,

et s’incline devant le mystère du vivant.


À l’École de l’accompagnement, nous apprenons à penser avec tout le corps,

à sentir avant de conclure,

à écouter avant de répondre.


Parce que penser,

ce n’est pas résoudre.

C’est s’ouvrir.

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